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Bien que mis en chantier deux ans après celui de Flamanville, il est fort probable que l'EPR chinois divergera plusieurs mois avant. Le dôme du réacteur doit être mis en place au mois de mai l'an prochain, plusieurs mois avant celui du réacteur de Flamanville. Comme à l'habitude, les chinois ont mis le paquet : 9 000 ouvriers travaillent sur le chantier (y compris ceux qui travaillent sur la seconde tranche et au terrassement pour accueillir deux autres tranches, non encore commandées) 7 jours sur 7 ! Les travailleurs ont droit à deux jours de repos par mois pour un salaire de 150 € par mois ! Mais hors ces conditions fort particulières, les chinois ont le grand avantage de disposer d'un personnel opérationnel, bien formé sur les chantiers qui se sont déroulés en continu depuis de longues années, ce qui n'est pas le cas en France où la suspension des constructions a conduit à une perte de savoir faire et à une diminution du personnel hautement compétent.
L'essentiel pour Areva est bien qu'un réacteur de ce type fonctionne au plus tôt afin d'établir une référence industrielle.